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Un vieux sans-abri décide de revenir à l'orphelinat dans lequel il a grandi pour lui rendre la pareille, mais ceux qui veillent sur l'endroit le découragent en raison de son apparence.

Oliver Cross avait 70 ans et avait passé la majeure partie de sa vie dans la rue, passant d'un refuge à l'autre tout en faisant de son mieux pour vivre heureux malgré son sort.

Il se prenait pour un nomade urbain, ne restant jamais trop longtemps au même endroit, s'installant partout où c'était possible, y compris sous un pont, dans une maison abandonnée, près d'une décharge, etc.

Cependant, Oliver Cross avait quelque chose de spécial. Quelque chose qui le distinguait des autres sans-abri qui erraient dans les rues – c'était un travailleur acharné.

C'était une qualité supposée qui aurait dû garantir qu’il sorte de la vie rue depuis longtemps, mais pour une raison quelconque, Oliver ne semblait jamais s'améliorer d'année en année. C'était comme si l'argent s'était volatilisé.

Parfois, on voyait l'homme énigmatique avec sa petite canette en train de demander l'aumône ; d'autres fois, on le trouvait en train de faire le sale boulot pour quelques sous.

Lorsqu'il ne faisait ni l'un ni l'autre, il était dans les décharges à la recherche d'un trésor qu'il pouvait vendre.

Oliver évitait l'alcool, contrairement à d'autres hommes menant une vie nomade, et sa vie suscitait des spéculations de la part d'autres mendiants et de certaines personnes qui le remarquaient.

"Pourquoi continue-t-il à mendier alors qu'il peut travailler ?”, demandaient certains.

"Tout l'argent qu'il gagne grâce à ces petits boulots va probablement à la drogue", disaient d'autres.

Mais Oliver s'en moquait. Il continuait simplement à vivre comme il l'entendait, en faisant tout ce qu'il pensait être juste, même les jours où tout le monde autour de lui se moquait de lui et l'humiliait – ils ne se doutaient pas qu'il économisait simplement, mais pour quoi faire ?

Cela s'est poursuivi pendant plusieurs années jusqu'à ce qu'un après-midi fatidique, un Oliver à l'allure pénible se présentait aux portes de l'orphelinat où il a grandi.

"Que voulez-vous, vieil homme ?”, le chef de la sécurité de l'orphelinat lui a demandé.

Ils ne voulaient pas qu'il passe la porte à cause de son apparence négligée. Ils le connaissaient aussi comme mendiant et pensaient qu'il n'avait rien à faire à l'orphelinat.

Même après avoir expliqué qu'il avait quelque chose à donner à l'établissement, la sécurité a refusé de le laisser passer. Déterminé à entrer, Oliver a tenté de forcer le passage, ce qui a poussé les agents de sécurité à appeler la police.

"Je veux aider", dit Oliver.

"Comment pouvez-vous nous aider avec une telle apparence ? Aidez-vous vous-même et nous pourrons parler !", lui dit le gardien principal.

"Votre directrice s'appelle Marianne ? Marianne Breadline ? C'est ça ?", demanda Oliver après quelques instants de silence.

Les gardes furent surpris qu'il connaisse le nom et le prénom de la directrice de l'orphelinat, et cela les fit réfléchir.

"Mettez-moi en ligne avec elle immédiatement”, dit le gardien principal à l'un de ses subordonnés qui s'empresse d'exécuter son ordre.

Ils ont eu Marianne au téléphone, et elle a accepté de rencontrer Oliver, mais elle ne l'a pas reconnu au premier coup d'œil. Cela n'a pas empêché l'homme de dire ce qu'il avait à dire.

"Tu as pris soin de moi lorsque nous étions plus jeunes. Tu étais comme une grande sœur pour moi quand tout le monde me rejetait. Il y a 8 ans, j'ai découvert que tu travaillais maintenant comme directrice dans cet orphelinat où nous nous sommes rencontrés et où nous avons été élevés. Nous savons tous les deux qu'il n'a jamais été financé et je sais à quel point il est difficile pour toi de le maintenir à flot, alors j'ai voulu aider à ma petite échelle."

Marianne avait 73 ans et avait été sa meilleure amie pendant leur enfance. Elle a toujours pris soin de lui quand il en avait besoin, mais ils se sont séparés après son adoption.

Après son discours, il a tendu un chèque-cadeau à une Marianne en larmes, mais elle l'a ignoré et l'a serré dans ses bras à la place.

Le chèque, acheté dans un grand magasin, valait 15 000 euros, somme que l'orphelinat a pu utiliser pour acheter des vêtements et des jouets à ses enfants.

"Je sais que ce n'est peut-être pas assez, mais je voulais faire quelque chose pour t’aider. Et les enfants", a déclaré le sans-abri, faisant pleurer Marianne.

Elle l'a serré encore plus fort dans ses bras et l'a remercié pour ce qu'il avait fait. Mais elle ne pouvait pas le laisser partir comme ça.

"Mon vieil ami", dit-elle. "Je me suis toujours demandée ce que tu étais devenu et je suis heureuse que tu sois devenu un homme au grand cœur. Si cela ne te dérange pas, je préférerais que tu viennes aider plus souvent par ici – de cette façon, tu pourras aussi occuper légalement l'une des chambres construites pour les travailleurs de l’orphelinat. Que dis-tu d'un poste d'agent de sécurité ?"

"Je ne peux pas empiéter", a commencé Oliver, mais il a été interrompu.

Elle a répondu : "C'est absurde, tu as ta place ici, comment pourrais-tu empiéter sur ton territoire ?"

Les gardes se sont également excusés d'avoir été grossiers avec lui, ayant appris que les apparences peuvent être trompeuses.

Ils se sont rapidement liés d'amitié avec Oliver, qui les impressionne par son esprit travailleur et sa nature généreuse. L'homme est resté à l’orphelinat, gardant les enfants et faisant des dons jusqu'à son dernier souffle. Une vie bien vécue, si vous voulez son avis.

Qu'avons-nous appris de cette histoire ?

• Ne jamais juger un livre par sa couverture. Oliver avait l'air d'un pauvre sans-abri, c'est pourquoi les gardiens de l'orphelinat ont essayé de lui refuser l'entrée même après qu'il ait révélé qu'il voulait simplement aider. Ils l'avaient tous jugé et trouvé incapable, mais il leur a prouvé qu'ils avaient tous tort.
• Ne jamais oublier de rendre la pareille. Oliver a reçu des soins de l'orphelinat lorsqu'il était enfant, et cela lui a donné envie de rendre la pareille à l'âge adulte, même s'il n'avait que peu de moyens. Il a persévéré et a réussi à rassembler suffisamment de choses pour les offrir, et en retour, il a trouvé un foyer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.