Un vieil homme riche s'habille comme un SDF et se rend dans un magasin pour choisir son héritier : histoire du jour
Masterweb
18.09.2023 10:51Source de l'article: Source
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Lorsque monsieur Larry Hutchins a eu 90 ans, l'idée de ne pas avoir de testament lui a traversé l'esprit. Alors un jour, il s'est déguisé en sans-abri, et s'est rendu dans son épicerie à la recherche de son prochain héritier. Cependant, cela n'a pas été facile pour lui.
Monsieur Hutchins avait 90 ans, était riche et propriétaire de la plus grande épicerie du Texas. D'un point de vue physique, l'homme était plutôt séduisant pour son âge, avec des yeux noisette et des cheveux grisonnants. Mais ses affaires ne lui ont jamais laissé le temps d'user de son charme, et ainsi, il n'avait eu ni femme, ni enfants.
Au fur et à mesure que monsieur Hutchins vieillissait, la perspective de ne pas avoir d'héritier commençait à le préoccuper." Qui serait l'héritier de mes biens si je mourais ?", s'est-il demandé un jour.
Il n'était pas vraiment du genre philanthrope à tout donner à une œuvre de charité, car il voulait le donner à quelqu'un qui l'apprécierait vraiment. Et bien que tout donner à un ami soit une autre option, monsieur Hutchins n'était pas prêt à le faire, car dans le monde des affaires, il y a plus d'ennemis que d'amis, et il l'avait appris à ses dépens.
Alors, à court d'options, il a appelé son avocat, monsieur William Carter, et lui a demandé conseil. "Qu'en pensez-vous, William ?", a demandé monsieur Hutchins, à son avocat de garde. "J'y ai pensé, mais je n'arrive pas à me décider."
"Eh bien, monsieur Hutchins, je suis presque sûr que vous ne voudriez pas le donner à une œuvre de charité, alors éliminons d'abord cette possibilité. Avez-vous des parents éloignés connus ?"
"Lorsque vous êtes orphelin à un jeune âge, personne ne veut vous prendre sous son ail, Will", a réfléchi monsieur Hutchins sur son passé tragique. "Je suis arrivé au Texas avec presque rien, et il m'a fallu plusieurs années pour m'établir. J'aimerais donc la donner à quelqu'un qui en comprend le véritable sens, plutôt qu'à quelqu'un qui se base sur les liens du sang."
"Eh bien, monsieur, je vois que ce n'est pas un cas typique. Je vais y réfléchir si vous me laissez un peu de temps. Organisons une réunion vendredi prochain. D'ici là, j'aurai réfléchi à quelque chose."
"Bien sûr, Will", a dit monsieur Hutchins, avant de raccrocher le téléphone. Cependant, au vu de la réponse de William, il était convaincu qu'il ne serait pas en mesure de résoudre ses problèmes de sitôt.
Le lendemain de l'appel, monsieur Hutchins s'est assis dans son bureau avec un bloc-notes, dressant une liste des héritiers potentiels de sa succession. Plusieurs heures s'étaient écoulées, et pas un seul nom n'avait été ajouté à la liste.
Découragé, monsieur Hutchins a jeté son stylo en signe de frustration, et s'est préparé à partir. Mais à ce moment-là, une idée lui est venue. Et si je mettais mes employés à l'épreuve ?", en disant cela, monsieur Hutchins a fait une pause. "Je veux dire, il y a peut-être quelqu'un qui, comme moi, comprend ce que ressentent les fruits d'un dur labeur.
Le lendemain, il s'est habillé de ses plus vieux habits, et a acheté une canne d'occasion. Il a également porté une fausse barbe avant de se rendre à sa destination, son épicerie.
"Va-t'en, vieil homme !",a crié la caissière, Lincy. "Les gens comme vous ne sont pas autorisés à entrer ici !"
"Mais madame, je suis juste là pour manger. Je n'ai pas mangé depuis des jours. J'ai besoin de votre aide", a supplié monsieur Hutchins.
"Eh bien, alors, je pense que vous êtes au mauvais endroit", a dit Lincy froidement. "Les sans-abris comme vous mendient dans les rues. Vous ne méritez pas d'être dans un établissement aussi huppé !"
"J'ai définitivement des employés méchants. Peut-être que je pourrai trouver mon héritier parmi les clients.", a pensé M. Hutchins en marchant le long des rayons de nourriture, mais là aussi, il n'a pas eu de chance.
"Qui diable a laissé cet homme entrer ici ?" a crié une femme dans la file d'attente. "Attendez, ne vous approchez pas trop. Vous sentez la viande avariée !"
"Mais madame..." Avant que monsieur Hutchins ait pu finir sa phrase, il a été coupé.
"Je sais, c'est vrai !", s'est exclamé un autre homme. "Donne-lui de l'argent et faites-le partir."
Quand monsieur Hutchins a essayé de leur expliquer qu'il ne voulait que de la nourriture, une vendeuse s'est approchée de lui. "Vous devez partir d'ici tout de suite ! Nos clients expriment leur mécontentement, et nous ne pouvons pas laisser passer ça ! Au fait, comment êtes-vous entré, hein ? Les gardes ne vous ont pas arrêté ?"
"Oui, s'il vous plaît, Linda", a dit M. Drummonds, un habitué du magasin. "Mettez-le hors de ma vue, ou je ne reviendrai plus jamais dans ce magasin ! Et dites aux gardes de ne pas laisser entrer de telles ordures !"
"Désolé pour le dérangement, monsieur", s'est excusée Linda. "Je vais le faire escorter tout de suite !"
"Whaou ! Ce magasin abrite vraiment les êtres humains les plus méchants !", a pensé monsieur Hutchins en se préparant à partir. Mais à ce moment-là, une voix venant de derrière l'a arrêté. "Tout le monde, éloignez-vous du vieil homme !"
Monsieur Hutchins s'est retourné et a vu son administrateur de magasin, Lewis, qui se tenait là. Il avait 25 ans, un étudiant qui avait abandonné ses études à cause de problèmes financiers, et probablement le plus jeune du magasin.
"Mais Lewis, pensez-vous que monsieur Hutchins aurait toléré un tel homme au magasin ?", a dit Lucy. "Je suis sûr qu'il ne l'aurait pas laissé entrer !"
"Je connais monsieur Hutchins mieux que toi, Lincy, alors retourne à ton travail avant que je ne lui rapporte ceci", a-t-il dit, avant de se retourner vers monsieur Hutchins. "Veuillez me suivre, monsieur. Je m'excuse pour le comportement impoli de mon personnel."
Lewis a amené monsieur Hutchins à l'intérieur, a récupéré un panier et a fait le tour du magasin, en le remplissant de produits d'épicerie. Quand il a payé la facture et remis les produits, les yeux de monsieur Hutchins se sont mis à briller. "Merci, jeune homme", a-t-il dit, la voix tremblante. "Au fait, ça vous dérange si je vous pose une question ?"
"Bien sûr que non, monsieur", a répondu Lewis en souriant.
"Pourquoi êtes-vous allé contre tout le monde pour nourrir un sans-abri comme moi ?" , a demandé monsieur Hutchins perplexe. "Je veux dire, vous auriez pu me mettre à la porte, et votre patron ne l'aurait jamais su."
"Eh bien, monsieur", a poursuivi Lewis, "il fut un temps où je suis venu voir mon patron pour chercher du travail. Je n'avais rien sur moi. Je n'avais même pas d'endroit où rester, et j'étais inexpérimenté. Mais monsieur Hutchins, mon patron, m'a offert un travail et m'a payé un petit appartement à condition que je travaille dur. Ce jour-là, j'ai compris combien il est important d'être gentil avec les autres".
monsieur Hutchins lui a adressé un sourire amical. C'est ici que ta recherche se termine, Larry, s'est-il dit. Tu as enfin trouvé ton héritier. Il a remercié Lewis une fois de plus pour sa générosité, et est parti.
Sept ans plus tard, quand monsieur Hutchins partit pour sa demeure céleste, Lewis a reçu un appel de monsieur Carter. Celui-ci lui informait que monsieur Hutchins lui avait tout laissé, y compris une courte lettre, qui expliquait son déguisement de sans-abri et pourquoi il l'avait choisi comme héritier.
Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?
Découvrez à présent l'histoire de cet homme qui a invité une SDF dans un restaurant de luxe.
Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.
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